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Conditions générales

Cuve de développement des négatifs avec spire et agitateur
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Les conseils d’Ilford


COMMENT OBTENIR DE BONS NÉGATIFS


En effectuant une pose précise à la prise de vue


Les cellules modernes permettent d'exploiter avec précision la sensibilité des films. Leur calibration, en accord avec la méthode ISO de mesure de sensibilité des films, permet d'obtenir un négatif de bonne densité : celle-ci ne doit pas être excessive, mais doit permettre aux parties claires (ombres du sujet) de conserver suffisamment de détails. Cette exposition optimale assure la meilleure qualité d'image et la meilleure exploitation de la sensibilité du film.


Cette pose définie par la cellule, pour des conditions de développement standard peut parfois être modifiée. En effet, le temps de développement conditionne la densité du négatif mais aussi et surtout son contraste. Ainsi pour obtenir un cliché tirable au mieux, il est possible de compenser par le développement des écarts de contraste dus à des facteurs variés: type du sujet, éclairage, agrandisseur, etc... Le contraste croît avec la durée de développement et il en est de même de la densité; en sur-développant pour gagner du contraste, il faudra donc sous exposer pour retrouver la densité optimale, c'est-à-dire exposer pour une valeur supérieure à la sensibilité nominale et inversement.


Une autre démarche consiste à chercher une augmentation de la densité en adoptant une durée de développement plus longue. Cette méthode est à utiliser lorsque le film a été accidentellement ou volontairement sous exposé (exposé pour un indice supérieur à la sensibilité nominale); c'est la technique du développement poussé. L'accroissement inévitable du contraste qui l'accompagne oblige à employer cette technique avec prudence et nécessite des essais préalables. Dans certains cas de sujets à fort contraste, l'augmentation de contraste du négatif liée au développement poussé est telle que le négatif obtenu est moins facilement tirable que ne l'aurait été le même film développé normalement.


 En utilisant toujours des bains en bon état


L'épuisement aussi bien par l'action de l'air que par le nombre de films traités est rapide sur de petites doses de produits. L'utilisation du révélateur en solution pure pouvant être réutilisée, obligera à noter le nombre de films développés et à compenser l'usure du bain en augmentant la durée de traitement. Il ne faut pas négliger de le faire pour ne pas aboutir à des films insuffisamment développés.


Cependant, une solution ayant déjà servi ne donnera jamais d'aussi bons résultats qu'un bain neuf. Il en est de même pour le fixage qui sert à rendre le négatif durable. Aussi ne faut-il jamais économiser sur les solutions. En cas de doute quant à l'efficacité d'un bain, il est préférable de le jeter.


Cette règle ne doit pas être inquiétante, avec des précautions raisonnables, il est possible d'utiliser les solutions plusieurs fois en étant assuré du succès. Le mode d'emploi de chaque révélateur indique avec précision le nombre de films pouvant être traités dans une dose.


Pour éliminer toute source d'erreur, et obtenir avec certitude des résultats constants à chaque développement, il est possible d'employer des révélateurs à n'utiliser qu'une fois comme : ILFOSOL-S, ILFOTEC-LC-29, ou encore ID-11, MICROPHEN ou PERCEPTOL dilués.


Cette seconde solution offre de multiples avantages :

Une fois dilués, ces révélateurs ne peuvent être utilisés une seconde fois.

En surveillant la température des bains


La réaction chimique qui s'effectue au niveau du développement est accélérée par une élévation de la température, inversement elle est ralentie par le froid. Toutes nos durées sont données pour des bains à 20°C, température optimale qu'il est bon d'unifier pour tous les bains de la chaîne de traitement (lavage compris). Toute variation de température doit entraîner une modification de la durée de traitement.


En agitant régulièrement au cours du traitement


Pour que l'action du révélateur soit uniforme, sur toute la surface du négatif, il faut que le révélateur soit renouvelé fréquemment au contact du film. Une agitation excessive peut provoquer un sur-développement, elle doit donc avoir lieu à un rythme régulier et reproductible.


On entend par agitation intermittente: 15 secondes au début du traitement, puis 10 secondes (ou 4 renversements) toutes les minutes dans une cuve à spirales.

Les cellules modernes permettent d'exploiter avec précision la sensibilité des films. Leur calibration, en accord avec la méthode ISO de mesure de sensibilité des films, permet d'obtenir un négatif de bonne densité : celle-ci ne doit pas être excessive, mais doit permettre aux parties claires (ombres du sujet) de conserver suffisamment de détails.